Lorsqu’on est Veilleur de l’Océan, on aime évidemment l’eau salée ! Et même le sel tout court.
C’est le cas d’Emilie, qui a choisi d’exercer la profession de salicultrice sur l’île de Noirmoutier…

Ma passion pour la faune et la flore, dans sa grande diversité, a toujours guidé mes choix personnels et professionnels.
Émilie, salicultrice sur l’île de Noirmoutier
« Le métier ancestral de saliculteur a su garder son authenticité à travers les siècles, ce qui est fascinant à notre époque« .
Pour devenir « saunier », autre mot pour désigner le « saliculteur », il faut bien sûr avoir envie d’«intégrer » un écosystème riche en biodiversité, le marais salant.

Une intégration qu’Emilie vit « comme une sorte de récompense et donc de moteur pour faire face à l’effort physique » que représente un métier qui utilise la force des bras 7 mois sur 12.
« La culture du sel est par ailleurs une activité extrêmement sensible à l’atmosphère environnante, car c’est bien la pluie, le soleil et le sens du vent qui détermineront la production finale, commente-t-elle. Et je n’oublie pas que ma « matière première », c’est cet océan, que j’aime tant ! Il était donc tout naturel pour moi d’adhérer à l’association Ocean Academy et de contribuer à sensibiliser la jeunesse à la beauté et à l’importance de la préservation de nos mers et océans ».